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Les prothésistes dentaires sujets à des allergies de contact dues à une sensibilisation aux métaux

Les techniciens dentaires pourraient avoir un risque élevé d'allergies de contact dues à la libération de cobalt, de nickel et de chrome provenant des outils et alliages dentaires . (Photo: racorn)

ven. 24 janvier 2014

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STOCKHOLM, Suède : Bien que les alliages cobalt-chrome soient utilisés par des techniciens dentaires lors de la production de prothèses et d’implants dentaires, peu d'études ont étudiés les effets de leur exposition sur la peau et la libération de métal. Des chercheurs suédois ont suggéré une sensibilisation aux métaux, qui sont libérés des outils et des alliages utilisés par les techniciens dentaires, et peuvent provoquer des allergies de contact et un eczéma des mains.

Dans l'étude, les chercheurs de l'Institut Karolinska, à Stockholm, ont étudié 61 outils en métal, y compris des forets, ciseaux et pinces, et cinq alliages qui entrent en contact avec la peau.

Tous les outils et alliages ont été testés avec le test du dimethylglyoxime pour le nickel, et le spot test pour le cobalt. Au total, 20 (33 %) des outils testaient positifs pour le nickel et 23 (38 %) pour le cobalt. Tandis que 10 (48 %) des outils de fraisage étaient positifs, la plupart des outils manuels étaient négatifs au spot test pour le cobalt. Quatre des alliages testaient positifs au spot test pour le cobalt.

Afin de mesurer la libération de cobalt, de nickel et de chrome, 21 outils et cinq alliages ont été immergés dans de la sueur artificielle pendant une semaine. Les résultats obtenus étaient de 0,0047-820, 0,0051-10 et 0,010-160 µg/cm2 par semaine pour le cobalt, le nickel et le chrome, respectivement. Tous les alliages dentaires libéraient du cobalt, du nickel et du chrome, à de faibles concentrations.

Les chercheurs ont conclu que les techniciens dentaires et les étudiants ont un risque accru de développer une dermatite de contact au cours de leurs études, parce qu'ils ont des contacts répétés avec des outils et des alliages, qui libèrent de grandes quantités de cobalt. Cependant, d'autres recherches sont nécessaires pour étudier l'exposition réelle de la peau au cobalt, nickel et chrome, pour évaluer le risque d'allergie au métal chez les prothésistes dentaires.

L'étude, intitulée « Cobalt, nickel and chromium release from dental tools and alloys », a été publiée dans le numéro de janvier du Contact Dermatitis journal.

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