Ce patient m’a consulté en urgence pour une douleur aiguë affectant une deuxième molaire supérieure. Après un examen clinique confirmatoire, une radiographie standard (Fig. 1) a révélé une anatomie très complexe et une calcification pulpaire.
Selon la déclaration du patient, cette dent avait été restaurée par un inlay, mais une douleur était apparue au bout d’un certain temps, et avait persisté plusieurs années sans qu’aucun traitement ne soit proposé. Lors d’un examen de contrôle, le praticien lui avait dit que tout allait très bien.
J’ai décidé d’utiliser le système d’imagerie i-CAT, afin de mieux comprendre ce qui se passait. Par comparaison avec la cavité pulpaire de la première molaire, l’examen de la coupe dans le plan horizontal a clairement montré la présence d’une calcification pulpaire de la deuxième molaire (Fig. 2).
Le mode endodontique du nouveau logiciel DTX Studio Clinic permet d’ajouter de nombreuses vues et coupes transversales, ainsi que d’ajuster l’épaisseur des coupes pour vérifier le degré de calcification. Un autre avantage est la possibilité de tracer l’anatomie interne de chacune des racines et de l’ensemble du système, et de sélectionner une couleur pour chaque canal. Cette option est très utile pour examiner l’anatomie interne (Fig. 3).
Grâce à ce logiciel, il est donc possible de créer un modèle 3D de la dent et de visualiser le tracé des canaux et leurs longueurs de travail approximatives, ce qui nous donne une bonne idée de ce à quoi nous pouvons nous attendre (Fig. 4).
Dans le cas de cette deuxième molaire supérieure par exemple, la longueur de travail moyenne était d’environ 27 mm et quatre canaux étaient présents. Le type anatomique était ce que j’appelle un « double expresso », car il pose pas mal de difficultés. Ici notamment, la courbure du canal distal était très prononcée et prenait la forme d’un crochet au niveau de l’apex.
Toutes ces données sont précieuses pour choisir une séquence de limes nécessaire à la mise en forme et au nettoyage des canaux radiculaires. Le choix s’est porté sur les limes Traverse et ZenFlex de Kerr Dental (Fig. 5). Dans la racine distale, la lime 30/.04 n’a pas été utilisée dans les deux derniers millimètres, de façon à éviter toute déformation de cette zone. L’irrigation a été effectuée selon la technique dite « Séquence Sleiman » (article publié dans roots magazine 1/2014). L’obturation tridimensionnelle des canaux a été effectuée avec le système d’obturation éléments IC (Kerr Dental ; Fig. 6).
Les radiographies prises immédiatement après le traitement ont confirmé que tous les canaux étaient parfaitement obturés et scellés (Figs. 7a–c)
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