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Stress au cabinet dentaire

Dr Florine Boukhobza

Dr Florine Boukhobza

lun. 14 juillet 2014

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Mode d’emploi clinique Gelsemium sempervirens Les soins au cabinet dentaire peuvent être ressentis comme une source de stress, d’angoisse pour le patient. Pour le praticien, chercher à gérer cette appréhension, va permettre de faciliter la réalisation des actes au fauteuil dentaire ; et ce, dans une atmosphère agréable. Dans ce but, l’homéopathie a son rôle à jouer avec efficience. Nous allons l’aborder dès à présent, au travers, notamment un des remèdes particulièrement efficace : gelsemium sempervirens.

1 – Origine :
– L’origine de Gelsemium est : gelsemium sempervirens ou jasmin de Virginie. Cette plante grimpante vivace du sud des États-Unis et d’Amérique centrale appartient à la famille des loganiacées.
– Pour l’usage médical, le rhizome est employé. Le principe actif renferme des alcaloïdes proches de la digitale.

2 – Pathogénésie :
La prescription du remède homéopathique s’appuie sur les symptômes dévoilés par l’individu. Le but est d’administrer au malade le traitement le plus adapté possible. Les signes, les symptômes généraux, singuliers de chaque personne nous guident dans ce choix. Pour gelsemium, l’écoute et l’observation du comportement du patient peuvent révéler :

Sur le plan physique : Absence de soif

– Il est à face rouge sombre spécialement par temps chaud qui l’aggrave
– L’amélioration se distingue par les mictions abondantes.

Sur le plan psychique : Anxiété
– Anxiété d’anticipation et tremblements émotionnels sont aggravés par le trac.
– Céphalées occipitales avec obnubilation et sensation d’arrêt du cœur qui obligent le sujet, à bouger.
– Le patient est inquiet à l’avance, quand il doit se faire soigner les dents, par exemple.

Il est question d’un remède d’action générale.

3 – Indications dentaires :
Ce médicament homéopathique est, essentiellement recommandé en prémédication sédative d’interventions chirurgicales, d’actes de soins. Dans ce cadre indicatif, il contribue d’une part, à réduire l’anxiété des patients, et d’autre part, à diminuer les réactions des malades à des stimulations douloureuses durant l’intervention.

Sur le plan psychique, une intervention dentaire peut créer une répercussion émotionnelle à prendre en considération. Son effet calmant consent à lutter contre les insomnies, les céphalées et les névralgies. La prémédication homéopathique accorde un confort au patient angoissé, tremblant. C’est, aussi, un médicament typiquement psychosomatique.

4 – Formes galéniques et posologie :
Gelsemium sempervirens se spécifie sous plusieurs formes pour l’usage homéopathique en dentaire, dont principalement :
– sous forme de tube : 9 granules par jour en moyenne, en une ou trois prises de 3 granules ;
– sous forme de dose : 1 dose, à prendre en une seule prise ;
– sous forme de dose d’ampoule buvable dans l’eau distillée en une seule prise, pareillement. Cette forme présente l’avantage de ne pas comporter d’enrobage par le lactose ou le saccharose, en relation avec l’éventualité à la fois, de perturber le taux de la glycémie du diabétique et, de participer au risque cariogène. Le caractère sans alcool est appréciable par ailleurs, pour les enfants par exemple et/ou adultes ne voulant consommer de l’alcool (des doses d’ampoules buvables dans l’alcool existent ; elles son courantes et aussi utilisables).
– en pré-intervention : la prescription débute bien avant les soins et se poursuit pendant la durée des soins.
– Gelsemium sempervirens 9 CH : 9 granules par jour, en une seule prise ou en deux prises matin et soir, durant 8 jours de suite à commencer 7 jours avant, et le jour même du rendez-vous.
– Au cabinet dentaire, pour un nouveau patient indiqué, tremblant, anxieux, administrer de suite, au fauteuil dentaire, une dose de Gelsemium sempervirens 15 CH et le faire patienter dans la salle d’attente avant de le recevoir pour les soins dentaires à pratiquer.

En bref, ce médicament homéopathique possède une action sédative et analgésique en prémédication d’actes chirurgicaux et de soins bucco-dentaires et médicaux.

Bibliographie :
1- Boukhobza F. : « Homéopathie clinique pour le chirurgien-dentiste»,Éditions CDP, Guide clinique, juin 2010, 225 p.
2- Boukhobza F. et GOETZ P. : « Phytothérapie en odontologie», Éditions CDP, Guide clinique, mars 2014, 203 p.
3- Commission d’AMM,Réunion n°397 du 02 mars 2006, p.4, AFSSAPS
4- Communiqué du 24 juin 2004 de l’Académie de médecine française
5- Hahnemann S. : « Exposition de la doctrine médicale homéopathique, ou Organon de l’art de guérir »,1845,consultable en ligne (http://gallica.bnf.fr/notice?N= FRBNF30568939) sur le site de la Bibliothèque nationale de France.
6- Hahnemann S. : « Les maladies chroniques », Éd. Maisonneuve, 1982.
7- Hahnemann S. : « Organon de l’art de guérir », Baillère Éd., 1982.
8- Kent J.T. : « La science et l’art de l’ homéopathie (1900) », Éd. Maisonneuve, 1969.
9- Linde K., Clausius N., Ramirez G., Melchart D., Eitel F., Hedges V.L., Jonas W.B. : « Are the clinical effects of homeopathy placebo effects ? A meta-analysis of placebo-controlled trials », The Lancet, 1997.
10- Nash E.B. : « Principes de thérapeutiques homeopathique », Doin Ed., 1950.
11- Shang A., Huwiler-Müntener, Nartey L., Jüni P., Dorïg S., Sterne J. AC, Pewsner D., and Egger M. : « Are the clinical effects of homeopathy placebo effects ? Comparative study of placebo-controlled trials of homeopathy and allopathy », The Lancet, 366 :726-732, 2005.
12- Vannier L. : « La pratique de l’ homéopathie », Éd. Doin, 1984.

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