Vue la variété des situations cliniques, dans la médecine spécialisée, il n'est pas réaliste d'imaginer un formulaire-type unique. Il peut, toutefois être utile de tracer un "guide" pour ne pas oublier des aspects importants à établir dans la relation-alliance entre soignant et patient.
La démarche qui aboutit au consentement est caractérisée par 4 phases :
- information : on explique la solution, en totalité et en détails.
- communication : on répond aux questions du patient, les approfondit, on étudie les contradictions, les objections du patient, on y répond, de façon complète et sincère, sans en refuser aucune.
- vérification de la compréhension du patient : il n'est pas professionnel : s'assurer qu'il ait parfaitement le pourquoi, comment et l'option alternative s'il ne fait rien.
- l'acquisition du consentement. La locution "consentement éclairé" sous-entend que les trois premiers points aient été parfaitement accomplis.
Il faut donc assumer les informations nécessaires pour un parcours thérapeutique déterminé, être toujours disponible pour des éclaircissements et approfondissements, définir des critères et des modalités nécessaires pour une information correcte et une communication adéquate en indiquant, spécialement dans les structures complexes, qui doit accomplir telles actions, les modalités pour les effectuer et la séquence des phases de la démarche.
Comme base, une enquête menée sur 50 modèles de documents d'information relatifs à des procédures variées ont mis en évidence des nombreuses lacunes. En particulier, une communication tronquée et unidirectionnelle, sans possibilité de contradiction ni d'éventuels éclaircissements ou approfondissements ; un modèle de consentement dans lequel on évoque d'autres sujets (par exemple, la préparation à l'intervention) ; un autre, gravement incomplet, où il manque la date de naissance, la nationalité, la langue parlée, le consentement à suspendre ou modifier l'intervention, suite à des situations imprévues ou imprévisibles. Ils manquent d'informations sur les conséquences de la non-intervention ; il manque, au bas du modèle, une déclaration du patient sur la pleine compréhension de l'information acquise ; en outre, en divers formulaires, il est possible remarquer, outre des fautes de frappe, la hâte d'arriver à la partie finale du "consentement éclairé" : la signature ! Elle, ne manque jamais, mais ils des blancs apparaissent, y compris celui de la date du consentement, les avantages et les risques. Voici maintenant une réflexion personnelle et une proposition de possible solution à cet ancien problème.
La récupération de la sérénité professionnelle par la très heureuse "alliance thérapeutique"
Une grande partie des préoccupations viennent du fait que, pour acquérir un consentement valide, il faille laisser un temps de maturation adéquat au patient, ce qui n'est pas typique de la profession qui est toujours moins disponible à en concéder, du temps, étant liée à de confortables stéréotypes et à cause d'une procédure qui fait en fait perdre, du temps (donc, de l'argent). Le consentement éclairé devrait, au contraire, être un échange d'idées qui conforte la relation fiduciaire praticien-patient : son acquisition devrait en être la base. C'est une découverte réciproque instructive qui a le potentiel de guider l'alliance entre les deux, dans la direction du partenariat thérapeutique. Lorsqu'elle est abordée, de manière sérieuse, la relation devient une vraie association, avec autorité décisionnelle et un partage des responsabilités, pour les conséquences.
But de la procédure
Dans la profession libérale, en particulier, la procédure d'acquisition du consentement est la création d'un gain de confiance du patient, incroyablement efficace. Si l'explication de la proposition thérapeutique doit être, de toute façon faite, la faire en temps et modalités justes, sans précipitation et avec une préparation adéquatement organisée, démontre une nécessaire attention au patient. Telle disponibilité, aux fins de sa confiance dans le traitement, a souvent beaucoup plus de valeur que la parfaite exécution technique, dont on rendra compte (mais ce n'est pas toujours possible) dans une étape suivante.
Améliorer ses performances
Comme il arrive souvent, c'est une question d'attitude mentale, de disponibilité à chercher et trouver quelque chose d'utile et de positif dans ce qui pourrait passer pour une corvée superficielle, inutile et fastidieuse. Il est donc indispensable de se mettre en dialogue, d'analyser ses actions et sa capacité à en déterminer les modalités, pour les améliorer, d'accepter la perfectibilité et de cultiver une saine disposition à l'apprentissage permanent et à l'acquisition de la conscience de soi.
Qui n'est pas disponible à travailler dans cette direction augmente le risque et doit assumer la responsabilité de son propre comportement, si imparfait, du point de vue légal et déontologique. En résumé, en dépassant les anciens schémas sur lesquels s'est basée la médecine du passé, on demande au praticien de fournir aux patients les renseignements nécessaires, dans un langage adapté au niveau culturel de son interlocuteur, à son état émotif compréhensible et à sa capacité de compréhension. Le consentement éclairé, faut-il le rappeler, est une démarche qui se déroule dans le temps, jamais en une seule rencontre expéditive. Le praticien doit renoncer à un statut, un rôle de prestige, se débarrasser de ses vêtements de "dirigeant impartial du savoir scientifique", chercher à rejoindre l'intérêt du patient et, en même temps, respecter sa liberté en l'aidant à prendre des décisions et à assumer sa propre responsabilité sur sa propre santé.
Au patient, on demandera de ne pas être un sujet passif mais de participer activement au processus décisionnel. Il est évident que, pour les deux parties, il ne sera pas simple de transformer la relation actuelle, tourmentée, en un rapport basé sur le partage des responsabilités et la collaboration entre individus d'égale dignité, d'une manière compatible avec les limites imposées par la maladie. Il faut beaucoup de bonne volonté et de temps pour assimiler cette nouvelle attitude mais c'est la seule voie valide et satisfaisante à parcourir. C'est seulement à de telles conditions que l'on pourra entamer un rapport moins déséquilibré, dans lequel la dépendance psychologique du patient qui, aujourd'hui encore, justifie aux yeux de beaucoup l'attitude paternaliste, évolue en partage avec la partie la plus responsable de la psychologie du patient. D'où, un inéluctable changement de la part de tous les protagonistes avec, je le suppose, le support d'une contribution législative spécifique et agréable.
Les temps changent : au fond, notre problématique est seulement l'expression d'une adaptation fatigante des problèmes de santé (et, en particulier, du rapport fondamental soignant-soigné) aux changements socioculturels, prendre une conscience plus profonde du "bon homme" et de la "bonne santé".
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