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Couronne ou onlay le jour même ?

Jetez un oeil sur les avantages des restaurations postérieures indirectes, en résine, transformées au laboratoire. L'onlay final.
Par Lorin Berland, FAACD, Dallas, Tex., USA

Par Lorin Berland, FAACD, Dallas, Tex., USA

dim. 19 septembre 2010

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"La tendance de l'art dentaire est, aujourd'hui, clairement, vers le plus esthétique et le moins invasif. Les résines indirectes et les inlays et onlays en céramique sont, non seulement compatibles avec cette tendance, mais comblent très bien le vide entre obturations réparatrices et les couronnes ", écrit Ronald D. Jackson, DDS, FAGD, FAACD (Cosmetic Tribune, décembre 2008). En ce qui concerne la durabilité, les inlays et onlays esthétiques ne sont plus des nouveautés.

Ils ont une feuille de route, et elle est bonne. Avec les matériaux d'aujourd'hui, la longévité est principalement une question de diagnostic, de planification correcte du traitement et de bonne exécution de la technique.

Le problème, avec les remplacements des amalgames par les anciens composites, de couleur dents, et qu'ils sont difficiles, incohérents, imprévisibles.

Pourtant, la garantie sur ses vieilles ces restaurations en argent de 30, 40, ou 50 ans est presque épuisée. Nous devons nous rappeler que la technologie de l'amalgame date de plus de 150 ans.

À cette époque, les gens perdaient leurs dents beaucoup plus tôt et mouraient beaucoup plus tôt, trop tôt. De nos jours, au contraire, nous avons un large segment de la population qui est âgé de plus de 50 ans et, de plus en plus, ils veulent conserver leurs dents, Se sentir bien et paraître bien.

Pensons comme nos patients. Nos patient veulent remplacer ces vieux amalgames, mais ils veulent le faire prudemment, de manière cohérente, efficace, prévisible et économique ; et ils veulent le faire en une seule visite.

Alors, quelles sont les avantages des restaurations postérieures, indirectes, en résine composite, transformées au laboratoire.

Les restaurations, fabriquées de cette manière, ont une meilleure apparence, subissent moins de rétraction, aident à rétablir les forces de la dent, ont une porosité minimale est une excellente intégrité marginale, et ont des surfaces lisses qui sont plus douces pour la gencive, et entraînent une accumulation inférieure de plaque. Elles sont très résistantes et peuvent se faire en une seule visite.

Les patients apprécient d'éviter l'inconvénient, inconfortable et onéreux, du second rendez-vous. Pas de second rendez-vous signifie pas de provisoire, pas des visites d'urgence, et, cerise sur le gâteau, la préservation de la structure dentaire saine.

En revanche, le remplacement des restaurations à l'amalgame avec des composites postérieures directs, en particulier celles impliquant une surface proximale, est difficile, pour le patient et pour le dentiste.

Pour de nombreuses raisons, ces remplacements en composite direct se révèlent, souvent, insuffisants, en particulier à long terme.

Les problèmes inhérents à l'isolation, la grande quantité de composite nécessaire, et la polymérisation, par strates, du composite, ainsi que les effets de retrait, affectent tous les contacts, l'occlusion, les bords et la sensibilité dentaire postopératoire.

L'or sera toujours une excellente restauration, pour les dents postérieures mais, en raison de l'apparence, de la masse et de la hausse des prix, il est devenu de plus en plus inacceptable pour la société, responsable, d'aujourd'hui.

La préparation

Ce patient est arrivé, avec une urgence dentaire, l'obturation de sa molaire inférieure droite, cassée, était tombée, la veille, et il partait en voyage d'affaires, pour trois semaines. Il voulait une solution « rapide et définitive » (figure 1).

La dent a été anesthésiée. Ensuite, un FenderWedge (Directa Dental) a été utilisé, pour isoler la dent en cause, protéger la surface proximale de la dent adjacente, et pré-caler les dents pour en contact optimal (figure 2).

L'Isolite (Isolite Systems) a été mis en place, pour obtenir un champ sec et éliminé. Nous avons utilisé de détecteurs de caries, pour s'assurer de son retrait complet (figure 3). La dent est alors micro-mordancée, mordancées et désensibiliser avec l'HemaSeal and Cide (Advantage Dental Products).

Deux couches d'adhésif auto-mordançant (OptiBond All-In-One Unidose, Kerr Dental) ont été appliquées, pour prodiguer une sensibilité postopératoire réduite, et une haute adhérence à la dentine. Elles ont été amincies, au jet d'air, et photopolymérisées.

Du composite fluide (Premise Flowable, Kerr Dental) a été ajouté, sur la paroi interne et sur le plancher, créant un palier horizontal et remplissant les contre-dépouilles, qui avaient été, antérieurement, préparées pour l'exérèse de la carie et la rétention de l'amalgame (figure 4).

Après que la dent fut isolée, la préparation a été affinée le avec une fraise, cylindrique, plate, fine, diamantée, à grains fins. Deux empreintes en hydrocolloïde Identic (Dux Dental) ont été prises pour réaliser l'onlay au laboratoire (figure 5).

Le travail de laboratoire

Après désinfection des empreintes, l'assistante les a immédiatement coulées, avec le MACH-SLO (Parkell) et les a indentées avec un matériau d'enregistrement de l'occlusion rigide, a prise rapide, comme le Blu-Mousse (Parkell) (Fig. 6).

Dans les deux minutes, nous avions un modèle de travail en silicone, sur lesquels construire l'onlay (figure 7).

Les contre dépouille ont été ensuite, comblées, avec de la cire, en accordant une attention particulière pour éviter les bords (figure 8).

En commençant à avec des teintes dentine et finissant avec les teintes incisales Premise Indirect (Kerr Dental), l'onlay a été progressivement élaboré, couche par couche.

L'onlay a été, ensuite, placé dans le four de cuisson Premise (Kerr Dental).

Après environ 10 minutes, l'onlay était prêt à finir, avec diverses fraises à finir (figure 9).

L'onlay a été poli, pour un brillant élevé, et ensuite il est vérifié, sur le modèle précis, pour vérifier les contacts interdentaires et les bords (figure 10).

Mise en place de l'onlay

Lors de la mise en place de l'onlay, l'Isolite (Isolite Systems) est à nouveau appliqué, pour l'isolation, la facilité de mise en place, et le confort du patient pendant le scellement de l'onlay.

Avant le scellement, l'Expasyl (Kerr Dental) a été, délicatement, placé dans le sulcus, créant un espace sec entre la dent et les tissus, sans risque de rupture de la tâche épithéliale (figure 11).

Le chlorure d'aluminium sèche les tissus, ce qui réduit le risque d'infiltration sulculaire et de contamination.

Une FenderMate (Directa Dental) à, ensuite, été insérée sous le plancher interproximal, pour séparer légèrement et isoler la dent adjacente et aider la mise en place de l'onlay (figure 12).

L'Expasyl (Kerr Dental) a été rincé complètement et une FenderMate (Directa Dental) a été adapté, à la surface interdentaire adjacente, avec un condenseur (figure 13).

L'émail et le composite sont alors mordancés pendant 15 à 30 secondes.

Un adhésif mono composant, de cinquième génération (OptiBond Solo Plus Unidose, Kerr Dental), est appliquée sur les surfaces, et est étalé, à l'air, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de mouvement.

Un composite fluide (Premise Flowable, Kerr Dental) a été instillé, dans la dent préparée, avant d'insérer l'onlay.

La FenderMate (Directa Dental) est retirée, et l'onlay et mise en place, à l'aide d'un fouloir, sous légère pression.

Le scellement complet et facilité par l'usage dent contre angle condenseur (figure 14).

Une sonde est utile pour enlever les excès du composite avant la polymérisation.

La restauration est photopolymérisée, sous tous les angles, commençant par les faces gingivales et interproximales, où l'adhésion est la plus difficile à obtenir.

La face occlusale et les excès de composite fluide sont polis avec une fraise flamme en carbure, tandis que les bords et les faces interproximales sont polies avec des fraises carbure, aiguille ou obus.

Un bistouri Bard Parker N° 12 a été utilisé pour enlever le ciment interproximal.

Une fois l'occlusion correcte établie, une pointe, imprégnée de diamant, ou une cupule a été utilisée pour polir la restauration (figure 15).

Conclusion

Il y a certainement des avantages évidents, tant pour le patient que pour les dentistes, à faire des restaurations indirectes en résine composite.

Ces restaurations ont contribué à sauver les dents de mes patients, et à m'économiser du temps et de l'argent.

Au cours de ces 20 dernières années, j'ai peaufiné, mis à jour et modifié ces restaurations en termes de technique, matériaux est équipements.

Ces restaurations permettent, non seulement d'économiser du temps et de conserver de la structure dentaire saine, ils sont, en plus, un service précieux offrir à vos patients.

Où que soit votre cabinet, quelle que soit la façon dont vous pratiquez, ces restaurations sont durables, esthétique, économique et très appréciées !

L'auteur

Le docteur Lorin Berland, membre de l'AACD., pionnier du concept de Spa dentaire, dans son cabinet pluridisciplinaire, dans le Quartier des Arts de Dallas. Son approche, unique, de l'art dentaire a été présenté à la télévision (« 20/20 ») dans des publications nationales et dans les grandes rues dentaires, même dans le magazine Time. En 2008, il était honoré par l'AACD., pour sa contribution à l'art et à la science de la dentisterie cosmétique. Pour plus d'informations sur The Lorin Library Smile Style Guide (NdT : traité pratique d'esthétique dentaire) :
www.denturewearers.com
ou visitez :
www.berlanddentalarts.com

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Légendes photos

fig. 1 : dent 36 pré-op.
fig. 2 : FenderWedge en place
fig. 3 : détecteur de caries
fig. 4 : mise en place d'un liner
fig. 5 : empreinte à l'hydrocolloïde Identic
fig. 6 : injection de la coulée dans l'empreinte
fig. 7 : modèle en silicone
fig. 8 : modèle, avec de la cire, dans les contre-dépouilles.
fig. 9 : finition de l'onlay
fig. 10 : l'onlay, fini et poli
fig. 11 : l'Expasyl, avant le scellement
fig. 12 : l'Expasyl et la FenderMate, avant le scellement
fig. 13 : adaptation de la FenderMate
fig. 14 : mise en place de l'inlay
fig. 15 : l'onlay, terminé
fig. 16 : Lorin Berland, FAACD
 

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