« Le parfum de l’invisible »

« Je suis dentiste depuis...longtemps. J’écris sans doute depuis plus longtemps encore. Mais jusqu’à il y a 4 ans je n’avais pas prévu de publier. Je me suis toujours passionnée pour l’art en général. J’ai suivi des cours d’art dramatique quand j’étais étudiante. J’ai été comédienne, j’ai fait des doublages, des publicités, traduit et adapte des pièces de théâtres, écrit des catalogues pour des peintres. Toutes sortes de choses mais toujours en parallèle avec mon métier de dentiste.

En fait j’ai eu besoin d’une base solide, équilibrée et la dentisterie me l’a apportée, pour pouvoir exprimer cette autre facette de ma personnalité. Mon côté créatif et artiste ne pouvait s’épanouir que s’il était en balance avec une autre profession, concrète, équilibrée.

L’écriture est un exercice solitaire, contrairement à la dentisterie qui est un rapport à l’autre physique, mais aussi une relation empathique avec la douleur ou l’angoisse de la douleur. On pourrait imaginer que j’ai trouvé l’équilibre parfait, mais cela n’existe pas. Une passion finit toujours par dévorer l’autre, et aujourd’hui l’écriture me bouleverse, elle m’emporte au-delà du quotidien, dans un monde que je créé et qui me recréé à chaque ligne.

Quand j’écris, bien entendu les phrases sont miennes mais elles finissent par me prendre à leur tour et quelquefois la création dirige le créateur. C’est vertigineux, passionnel, et cela m’a conduite à une décision difficile mais enthousiasmante, qui est celle de fermer mon cabinet à la fin de cette année pour ne faire plus qu’écrire. J’ai vraiment sauté le pas il y a deux ans avec mon premier livre ≪ La peau de l’ange ≫.

Je récidive cette année avec ≪ Le parfum de l’invisible ≫ aux éditions Victor le Brun. Il s’agit d’un thriller mystérieux, une aventure haletante qui emporte le lecteur dans un chassé-croisé entre la réalité, le rêve (ou plutôt le cauchemar) et extraordinaire. Le thème central est finalement de savoir si nous sommes seuls, ou s’il existe un monde invisible autour de nous. Et s’il existe, qu’est-il ? Y croyons-nous par peur de mourir et que tout s’arrête ou parce que, profondément, nous avons l’intuition que l’univers est conscient ? »

Docteur Catherine Michoux

Pour plus d'informations : www.catherinemichouxecrivain.com

Article paru dans le Journal Dental Tribune France 2018/ n°11

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