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Prix de thèse ADF/Dentsply Sirona 2021

Les lauréats 2021 entourés par Joël Trouillet et Julien Laupie - secrétaires généraux de l’ADF, Olivier Lafarge - directeur général Dentsply Sirona France, Jean Valcarcel - président du jury, et Christian Moussally - directeur scientifique du Congrès ADF 2021. (Photo : ADF)
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lun. 20 décembre 2021

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PARIS, France : Le prix de thèse ADF/Dentsply Sirona ne cesse de se démarquer par la qualité des travaux de thèse et des présentations des candidats. Réunis fin novembre pendant le congrès de l’ADF, les candidats sélectionnés (cinq en recherche, six en bibliographie et trois en culturel/intérêt général) ont présenté leurs travaux, devant un jury pluridisciplinaire composé de personnalités représentant les disciplines abordées dans les thèses retenues.

À l’issue de la délibération du jury, quatre thèses ont été retenues comme étant celles qui répondaient le mieux aux critères requis.

Dans la catégorie « Culture et Intérêt général »

Le jury a attribué le prix à Julie Kabous de l’UFR d’odontologie de Toulouse pour un travail de thèse mené sous la direction des docteurs Denis Pierron & Rémi Esclassan sur une « Histoire évolutive de la maladie carieuse : exemple des populations inuits ». Sujet hautement intéressant qui montre que l’état de chasseurs cueilleurs est avantageux en terme de cariologie par rapport à celui d’Homo sapiens occidental avec un 100 % de dégâts dentaires en moins d’un siècle. Pour cette thèse, Julie Kabous se voit attribuer le prix culture et intérêt général et reçoit une récompense de 1 000 euros.

Dans la catégorie « Bibliographie »

Le prix a été décerné à Léa Massé de l’UFR d’odontologie de Bordeaux pour son sujet sur « Les bridges collés cantilever tout céramique : à propos de cas cliniques », travail mené sous la direction du docteur Odile Laviole avec une présentation très pédagogique offrant des solutions dans des situations cliniques complexes où la redécouverte de ces bridges, parfois décriée, est ici admirablement défendue avec des cas cliniques documentés et de grande qualité de son propre exercice. Le docteur Léa Massé se voit attribuer une récompense de 1 000 euros.

Dans la catégorie « Recherche »

Les candidats au prix de recherche ont été cette année très difficiles à départager tant le niveau était élevé avec cinq sujets de haute volée allant de la connaissance dans l’implication de la pulpe dans les résorptions radiculaires externes avec des modèles animaux et des cas cliniques humains aux conséquences dentaires dans le syndrome de Crouzon avec une étude rétrospective, tout en passant par des études sur les nouveaux matériaux de restauration fluoroactifs ou le suivi rétrospectif sur plusieurs années des restaurations unitaires PICN.

C’est Matthieu Grosborne de l’UFR d’odontologie de Paris-Descartes qui a reçu le 2e prix recherche pour son travail sur « L’implication de la pulpe dans les résorptions radiculaires externes : études des mécanismes physiopathologiques de la résorption cervicale externe » mené sous la direction du professeur Sybil Vital. Ce travail pointe, avec une illustration iconographique exceptionnelle et une approche scientifique intéressante, la façon dont la pulpe contribue à réguler le mécanisme de   résorption en conservant et se protégeant avec un véritable mur alors que la lésion est souvent majeure. Les perspectives posent beaucoup de question sur la force réparatrice de la pulpe et le processus complexe de résorption. Le docteur Matthieu Grosborne se voit remettre un chèque de 1 400 €.

Enfin, le premier prix de recherche 2021 est décerné à un travail présenté par Ludovic Sicard de l’UFR d’odontologie de Paris Diderot sur « Les conséquences dentaires intrinsèques et extrinsèques du syndrome de Crouzon » sous la direction du docteur Roman Hossein Khonsari et du professeur Muriel de la Dure Molla. Ce sont des travaux de recherche sur une pathologie génétique très invalidante touchant les enfants au niveau du massif facial, avec une approche sur la conséquence dans le temps opératoire et la technique opératoire sur l’évolution dentaire avec une perspective pour modifier les abords chirurgicaux pour, au-delà de la réhabilitation faciale, aider à ne pas perturber la croissance et l’évolution dentaire. Ce lauréat aura la chance de présenter son travail dès l’année prochaine lors du Congrès AADR (American association for dental research)/CADR du 23 au 26 mars 2022 aux États-Unis à Atlanta.

Pour cette 24e édition, la pré-sélection a été effectuée par Jean Valcarcel, président du jury, et Christian Moussally, directeur scientifique du congrès ADF 2021.

« Sur l’ensemble des thèses reçues, nous avons eu beaucoup de difficultés pour sélectionner les quatorze candidats pouvant concourir » témoigne le professeur Jean Valcarcel, président du jury et doyen de la faculté d’odontologie de Montpellier. « Il y a ainsi des situations dans la vie où l’on peut voir avec bonheur des étudiants de plus en plus engagés dans des recherches d’avant-garde et des travaux novateurs avec une contribution personnelle scientifique admirable », a t-il ajouté.

Le jury réunissait cette année Caroline Delfosse (odontologie pédiatrique), Dominique Deville de Périère (immunologie-biologie), Jean-Christophe Farges (parodontologie-chirurgie), Didier Griffiths (ergonomie-environnement professionnel), Patrick Simonet (prothèse-implantologie), Jean-Luc Veyrune (prothèse-numérique).

Rappelons que le prix est ouvert chaque année aux jeunes praticiens venant de soutenir leur thèse de doctorat d’exercice en chirurgie dentaire. Tous les doctorants peuvent déjà faire acte de candidature auprès de l’Association dentaire française pour le futur prix 2022.

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