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Planification prothétique rapide et facile

Implants en place. (DTI/Photo Dr. Lieven Renier and Dr. Dominik Muylaert)
Dr. Lieven Renier et Dr. Dominik Muylaert, Belgique

Dr. Lieven Renier et Dr. Dominik Muylaert, Belgique

ven. 12 novembre 2010

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La plainte principale et la plus importante de cette jeune femme de 17 ans était le manque d'esthétique. Elle s'est également plainte de mobilité dentaire et de confort fonctionnel limité. Elle avait peur de perdre ses dents à "tout moment." À l'âge de 4 ans, un sarcome embryonnaire du naso-pharynx a été diagnostiqué. Le sarcome a été traité avec chimiothérapie, suivie d'une radiothérapie.

À la suite de cette thérapie dans les premiers stades de formation, la croissance faciale du maxillaire et de toute structure dans le "champ de tir" de la radiothérapie ont été compromises.

Examen clinique et radiologique (figs. 1-3)

1) Absence d'une ligne du sourire esthétique, ce qui réduit la confiance en soi.
2) pseudo-classe III en raison d'une hypoplasie du maxillaire.
3) Pas de formation de racines au maxillaire, entraînant une mobilité dentaire et des troubles fonctionnels.
4) Pas de formation des sinus.
5) Incisives latérales supérieures et canine inférieure absentes.

Plan de traitement initial

Le plan de traitement initial était fondé sur l'examen clinique et radiologique de base.
- Prophylaxie et hygiène bucco-dentaire.
- Appareil orthodontique fixe à la mâchoire inférieure.
- À l'âge de 18 ans, extraction des dents supérieures, à l'exception des dents 16 et 26.
- Restauration provisoire amovible.
- Attente de 3 mois, pour guérison.
- Imagerie 3-D et planification du traitement avec SimPlant ® (Materialise Dental).
- 20 séances d'oxygénothérapie hyperbare.
- Chirurgie sans lambeau guidée par ordinateur (Facilitate ®, Astra Tech).
- 10 séances d'oxygénothérapie hyperbare et période de guérison de six mois.
- Restauration prothétique finale

Traitement préparatoire et préparation à la chirurgie guidée (figs. 4, 5)

L'extraction des dents supérieures exceptent les dents 16 et 26, qui seront employés comme ancrage pour la restauration provisoire.
Avant l'extraction des dents, une prothèse amovible temporaire a été réalisée, et posée le jour de la chirurgie, de sorte que la patiente n'a pas eu à quitter l'hôpital sans dents.

L'implantation originale des dents a été compensée et adaptée pour un aspect plus symétrique et plus esthétique.
Les dents inférieures étaient déjà alignées grâce à l'orthodontie fixe.

Conversion de la prothèse temporaire en prothèse de scan (fig. 6, 8-12)

Le coffret Dual Scan (Materialise Dental) comprend tous les produits dentaires nécessaires pour convertir une prothèse radiotransparente, existante, en une prothèse de numérisation.
Pour chaque intervention clinique, il existe des lignes directrices claires sur la façon d'utiliser les produits correctement.

Rebasage de la prothèse temporaire

La première étape consistait à rebaser les prothèses au fauteuil. Il est très important d'utiliser un matériel approprié de rebasage radiotransparent car certains matériaux sont radio-opaques, ce qui provoque de la dispersion et des artefacts dans les images. La rebasage permettra d'améliorer le confort du patient et la précision des mesures supplémentaires.

Le coffret Dual Scan contient un échantillon de produits de Triad Dualine (Trubyte).

Fabrication d'un index d'occlusion
Un index d'occlusion veille à ce que la prothèse reste bien positionnée et les mâchoires stabilisées au moment de la numérisation. Assurez-vous d'utiliser un matériau en silicone radioclaire.
Le coffret Dual Scan paquet contient un échantillon de produit Aquasil Bite (DENTSPLY Caulk).

Intégrer les marqueurs Dual Scan

Les marqueurs Dual Scan (Materialise Dental) sont préfabriqués et peuvent être intégrés dans/ou collés sur la surface de la prothèse. Les marqueurs Dual Scan ne causent pas de dispersion, même dans des images CBCT, ce qui permet un enregistrement correct avec SimPlant.
Il est très important d'utiliser une résine radioclaire pour fixer les marqueurs, faute de quoi leur visibilité dans les images sera perturbée. Soyez prudent dans la sélection des produits car la plupart des matériaux pour la fabrication de restaurations temporaires sont radio-opaques.
La surface est rendue un peu rugueuse et huit marqueurs sont collés sur la surface externe de la prothèse.
Il est important de répartir les marqueurs, certains proches de la limite extérieure et d'autres près de la limite dent-gencive.
Le même jour, après le scan ait été pris, les marqueurs Dual Scan sont retirés. Lorsque la surface est rugueuse et qu'aucun agent de collage n'est utilisé, ce processus est très facile à suivre.
Le coffret Dual Scan contient un échantillon de produit de Triad Dualine (Trubyte). Il s'agit d'une résine à polymérisation duale, qui permet la fixation rapide des marqueurs par photopolymérisation.
Imagerie 3-D et intégration de l'information dans la planification prothétique SimPlant

Deux scans ont été pris avec le scanner Scanora (Soredex) à faisceau conique 3-D.
Le premier scan a été, patiente portant la prothèse avec les marqueurs et l'index d'occlusion. Le deuxième scan a été avec la prothèse seule.
Il est très important que, pendant la deuxième analyse, la prothèse soit positionnée de la même manière que dans le premier scan ! Les deux ensembles de données scannées sont nommés de la même façon et enregistrés dans un dossier séparé.
Tout d'abord, l'analyse des images du patient portant la prothèse sont chargées dans SimPlant Pro. Ensuite, en utilisant le module d'enregistrement double, l'analyse des images de la prothèse est chargée dans SimPlant Pro et correspond automatiquement aux données du patient d'origine.

Plan de traitement final

Lors de l'évaluation de l'anatomie du patient, il est apparu que le traitement implantaire ne serait pas possible sans procédure d'augmentation osseuse.
Tenant compte des antécédents médicaux, une procédure d'augmentation osseuse n'était pas souhaitable.
En combinant les informations prothétiques de la prothèse temporaire (qui plaisait à la patiente), sur base d'un point de vue esthétique, le plan de traitement devait être reconsidéré.
Compte tenu de la prothèse en place, le traitement d'implant semblait plus réaliste, malgré la hauteur osseuse verticale limitée.
Comme on le voit sur les images, il s'agit d'une petite mâchoire avec une arcade dentaire très courte, ce qui signifie que la force occlusale sera également limitée. Six implants OsseoSpeed (Astra Tech) ont été prévus, trois de 6 mm, un de 8 mm et deux de 9 mm
À la place des 11 et 21, pas d'implants n'ont été planifiés, en raison du volume osseux limité près du foramen incisif et pour éviter des plaintes phonétiques. Une conception pontique dans la région frontale permet plus de liberté pour la prothèse.
Deux vis de fixation sont prévues, plus ou moins dans le même sens des implants, afin d'éviter des mouvements du guide. La direction plus vestibulaire permet de poser lors de la fermeture avec le guide chirurgical.

La chirurgie implantaire

Un SurgiGuide SAFE (Facilitate, AstraTech) a été choisi pour permettre un contrôle physique de la profondeur et la pose guidée de l'implant.
Une surface muqueuse d'appui a été choisie pour permettre une implantation sans lambeau.
Comme la guérison et l'ostéointégration étaient compromises, l'objectif était de travailler autant que possible de façon atraumatique. Avec la chirurgie sans lambeau, le périoste n'est pas concerné et, par conséquent, l'approvisionnement en sang n'est pas compromis, ce qui permet une meilleure cicatrisation.
En outre, l'ajustement de la prothèse provisoire n'est pas compromis. La prothèse peut être facilement rebasée aux sites d'implantation, permettant au patient de rentrer à la maison, portant sa prothèse temporaire.
Puis il y a eu six mois de guérison, en combinaison avec 10 séances de traitement à l'oxygène hyperbare.

Restauration finale

La restauration finale sera un système CFAO de titane usiné "ajusté autour de la barre." La barre sera située exactement niveau de l'implant, car il n'y a pas de hauteur disponible pour placer des piliers.

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Les auteurs

Dr. Lieven Renier
Docteur en Médecine, Université Catholique de Louvain (Belgique), 2003
Licencié en Science Dentaire, Université Catholique de Louvain (Belgique), 2006
Diplôme de chirurgien maxillo-facial, Université Catholique de Louvain (Belgique), 2010
Pratique privée:
Clinique du Centenaire, Anvers (Belgique);
Hôpital du Sacré Cœur, Lierre ;
Klina, Brasschaat (Belgique)

Dr. Dominik Muylaert
Master de médecine dentaire Université Catholique de Louvain (Belgique), 2005
Master de dentisterie restauratrice, Université Catholique de Louvain (Belgique), 2008
Post-graduat en dentisterie restauratrice, Hôpitaux Universitaires de Louvain, Belgique
Instructeur, Département de prothèse dentaire Université Catholique de Louvain (Belgique)
Chargé de cours pour l'Institut belge d'Ostéointégration
Pratique privée: Kortenberg, Bruxelles (Belgique)

Contact: dominik.muylaert@uz.kuleuven.be
 

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