DT News - France - Les cancers de la tête et du cou peuvent résulter d’une parodontite

Tara Yates, Dental Tribune USA

jeu. 29 octobre 2009

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Philadelphie, Pennsylvanie, USA : De nouvelles découvertes de chercheurs américains ont montré que la parodontite chronique peut représenter un facteur à haut risque clinique de carcinomes squameux de la tête et du cou.

La simultanéité est la plus grande dans la cavité buccale, suivie par l’oropharynx et le larynx, suggérant la nécessité d’accroître les efforts pour prévenir et soigner la parodontite comme moyen potentiel de réduire le risque de cette forme de cancer. Les chiffres des cancers de la tête et du cou ont augmenté, surtout dans les régions comme l’Asie du Sud. Chaque année, il y a approximativement 400 000 cas de cancers de la cavité buccale et du pharynx, et 160 000 autres cas de cancers du larynx qui provoquent, mondialement, environ 300 000 décès. Les principaux facteurs de risque de ces cancers ont été le tabac et l’alcool.

Les chercheurs de l’université de Buffalo ont déterminé le rôle de la parodontite chronique sur le carcinome squameux de la tête et du cou, alors que les implications individuelles sur la cavité buccale, l’oropharynx et le larynx régressent. Ils ont mesuré par radiographie la perte osseuse, pour quantifier la parodontite chez 463 patients ; 207 d’entre eux étaient des contrôles. Quand ils ont intégré le rapport avec l’usage du tabac, ils ont trouvé que la simultanéité persistait chez les patients qui n’avaient jamais fumé. « Des études complémentaires, avec une estimation plus fine de l’influence du tabagisme, telles que la durée, la quantité et les façons de fumer, aussi bien que l’inférence de la quantité de tabac consommée, sont nécessaires », affirme le Dr Mine Tezal, professeur auxiliaire au département de Sciences du diagnostic oral à l’École de médecine dentaire de l’université de Buffalo. « Notre étude suggère aussi que la parodontite chronique peut être associée à un stade faiblement différencié de la tumeur de la cavité buccale. Une stimulation continue de la prolifération cellulaire par inflammation chronique peut être responsable de ce type histologique. »

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