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Un dentiste italien sur cinq n'est pas qualifié pour pratiquer

Plus de 15.000 dentistes italiens sont des faux. (DTI/Photo by Mak Ĉodan)
Daniel Zimmermann, DTI

Daniel Zimmermann, DTI

jeu. 7 octobre 2010

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TURIN, Italie / LEIPZIG, Allemagne : Un grand nombre de dentistes et de prothésistes dentaires, en Italie, exerce dans des conditions illégales. Selon les chiffres de l'Association Nationale des Chirurgiens-Dentistes Italiens (ANDI), environ un sur cinq, soit un total de 15.000 dentistes ne sont pas autorisés à exercer. Rien qu'à Rome, l'organisation a estimé récemment que plus de 1.000 dentistes sont des faux.

Pratiquer la dentisterie sans être qualifié pour le faire est monnaie courante en Italie, avec de nombreuses cliniques et cabinets clandestins, depuis de nombreuses année, voire décennies. En septembre, les descentes de police, à Palerme et dans trois autres villes, ont découvert au moins sept cliniques dont les dentistes salariés n'étaient pas qualifiés pour exercer la dentisterie. Cependant, très peu de dentistes non-qualifiés sont poursuivis. L'an dernier, moins de 500 personnes ont été accusées d'exercice illégal de la profession dentaire, selon les rapports de police.

 

L'ANDI a dit que la plupart des dentistes illégaux sont en mesure de pratiquer la médecine dentaire par le biais de diplômes obtenus à partir de pays qui ont récemment adhéré à l'UE ou de pays d'Amérique du Sud, où les normes d'enseignement sont généralement plus faibles.

 

La peine prévue pour l'exercice illégal de la médecine dentaire en Italie est de 6 mois d'emprisonnement de ou d'une amende de 500 à 600 €.
 

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