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De nouvelles perspectives de biomarqueur salivaire pourraient aboutir à un premier test pour diagnostiquer l’autisme

Les chercheurs Dr Costel C. Darie (à gauche) et Alisa G. Woods de l'Université Clarkson ont étudié comment les tests de salive pourraient être utilisés dans le futur pour diagnostiquer l'autisme. (Photo : Clarkson University)

lun. 16 mars 2015

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POTSDAM et PLATTSBURGH, Allemagne et États-Unis : Des chercheurs de l´université de Clarkson et de l'université de l'État de New York à Plattsburgh ont découvert des différences de taux de protéines salivaires chez des enfants atteints du trouble du spectre autistique. Ces résultats pourraient aider à l'élaboration d'un test permettant de diagnostiquer de manière précoce, ce trouble du développement et d’accompagner les parents et les enfants en conséquence.

L’objet de cette étude a essentiellement été l’analyse comparative des taux de protéines salivaires présents chez 12 enfants âgés de 6 à 16 ans. Les chercheurs ont ainsi étudié la salive de 6 enfants atteints de trouble du spectre autistique et 6 enfants ne présentant aucun trouble du développement et ont conclu à des différences significatives au niveau des taux de protéines.

Cette étude laisse entrevoir une possibilité de définir un complexe de protéines salivaires comme biomarqueur potentiel pour dépister l’autisme. Cependant, avant de pouvoir élaborer un tel test de diagnostic, des recherches supplémentaires basées sur un échantillonnage plus large et prenant en compte les diversités de l’autisme doivent compléter et confirmer ses résultats.

À ce jour, aucun test biologique n’existe. Le diagnostic de l’autisme est uniquement clinique. Le plus souvent, il peut être établi à partir de l’âge de 2 ans. Il repose sur un faisceau d’arguments cliniques recueillis dans des situations variées par différents professionnels. D’après les chercheurs, un tel test permettrait de détecter et d’intervenir plus rapidement et permettrait améliorer les résultats fonctionnels chez les personnes atteintes de trouble du spectre autistique.

Jusqu’à présent le protéome salivaire a été peu étudié dans les troubles du spectre du spectre autistique. Et pourtant, en comparaison à des échantillons tissulaires ou sanguins, les possibilités de prélèvement de salive chez des enfants et leur manipulation clinique sont beaucoup plus simples.

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