Sur 61 praticiens qui ont répondu à nos questions, 47,5 % réalisent des empreintes numériques, et 73,8% pensent que l’impression digitale remplacera les empreintes traditionnelles dans un futur proche.
Pour permettre une numérisation intrabuccale et sans contact de la surface des dents, l’industrie dentaire a développé ces dernières années des systèmes d’appareils opto-électroniques. Dans les conditions particulières et évidemment difficiles de la cavité buccale, ces derniers sont capables de reconstituer un enregistrement modélisé complet à partir des préparations ou des dents prises sous divers angles de vue. En s’appuyant sur une multitude de mesures individuelles de coordonnées spatiales collectées, on peut aujourd’hui affirmer que ces empreintes assurent une reproductibilité quasi parfaite.
On peut raisonnablement dire qu’elles vont dans le sens de l’histoire mais… Les résultats du sondage montrent qu’il n’y a pas de juste milieu. Soit on est très enthousiaste, soit les praticiens baissent les bras devant les difficultés rencontrées.
Pour certains, soit 40 % des personnes interrogées, c’est un ouveau concept de prise d’empreinte sans nausées, sans pâte, rapide à mettre en oeuvre. La conception assistée par ordinateur (CFAO), la fabrication sur site (pas en Chine !) et la pose immédiate apportent un gain de temps appréciable pour les patients et la maîtrise de tout le processus par le praticien.
C’est un outil formidable de précision et d’intégration renforçant l’image de modernité du cabinet. Hautement productif, il est d’une rentabilité remarquable. La qualité des images obtenues est d’une telle précision qu’elle permet à tout un chacun une remise en question par-delà le fait que les erreurs apparaissent flagrantes (toute erreur de taille, de limite est détectée).
Bien que le coût initial soit important, 55% des praticiens ont estimé que leur productivité a augmenté. En effet, un meilleur ajustement des restaurations, peu de réglages et le risque de refaire le travail quasi inexistant, compensent largement cette mise de départ.
Le temps passé par le patient au fauteuil est diminué et plus plaisant. De plus, le transfert direct des impressions par ordinateur à son prothésiste élimine des manipulations de produits, réduit les risques d’infections croisées et évite des déformations de l’empreinte dues à une coulée des modèles trop tardive.
Pour d’autres, 64 % des dentistes interrogés, c’est trop cher ! L’investissement financier est encore lourd pour un praticien seul. Le temps passé pour le poudrage, l’encombrement de la caméra et la difficulté dans une pratique quotidienne, son utilisation quel que soit le cas clinique, sont des freins. La gestion de l’humidité et des mouvements de la langue, la nécessité de maintenir une ouverture buccale plus longtemps que lors d’une empreinte traditionnelle, ces facteurs sont un obstacle. D’ailleurs 4% des praticiens qui la possèdent ne l’utilisent plus.
Alors pourquoi des avis si contradictoires ?
En fait, de tous les praticiens qui en sont satisfaits, 40 % ont commencé par des cas cliniques simples, unitaires, qu’ils ont reproduits au moins vingt fois avant de manipuler plus facilement la machine.
Malgré tout, 32,5 % ne se sentent pas encore à l’aise à la manipulation après cette vingtaine de cas pratiqués.
On considère un temps d’adaptation de 7 mois à un an. La patience est donc le maître mot. 82 % ont considéré que la courbe d’apprentissage était plutôt difficile.
Alors les clefs de la réussite ?
- Du temps
- Faire une bonne préparation avec des limites larges et nettes
- Utiliser tous les accessoires en notre possession pour bien visualiser les limites (bistouri électrique, laser, double fil, épinéphrine 8% sur cordonnet rétracteur, produits type Expasyl)
- Pour éviter la buée sur le prisme, utiliser un produit antibuée
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