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Résultats du sondage sur les autoclaves pour instruments rotatifs

ven. 20 janvier 2012

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L’hygiène et la maîtrise des risques infectieux sont une préoccupation croissante des professionnels de la santé et des patients. Les pièces à mains et les turbines sont les instruments de chirurgie dentaire les plus difficiles à nettoyer, car ces instruments creux présentent une structure mécanique interne sophistiquée. Le résultat de la désinfection ou de la stérilisation est tributaire de la réalisation correcte des opérations de la pré-désinfection et du nettoyage.

Aujourd’hui il existe des automates qui permettent de faciliter aux praticiens ces protocoles. Ces machines apportent-elles le meilleur compromis entre une stérilisation efficace et la longévité de nos instruments ?

Sur les 81 praticiens qui ont participé à notre questionnaire, 75,9 % d’entre vous sont détenteurs de ces autoclaves et 44,3% en sont très satisfaits. Leurs critères de choix étaient unanimes avec par ordre d’importance : efficacité, rapidité, qualité du SAV, sécurité, fiabilité, traçabilité. Le bouche à oreille favorable d’autres confrères a le plus souvent conditionné l’achat d’une marque plutôt qu’une autre (65,6 % DAC). L’affichage du certificat d’hygiène dans le cabinet apporte un plus aux patients, rassurés des moyens mis en oeuvre pour leur sécurité.

Pour les irréductibles qui n’ont pas voulu l’acheter, l’acquisition en moyenne d’une vingtaine d’instruments rotatifs (nous avons obtenu de 8 jusqu’à 40) revient trop cher. D’autres estiment que les critères de réglementation ne sont pas tous respectés par l’utilisation de ces automates et que seul le passage en autoclave répond aux normes. En effet la chaîne d’asepsie répond à un certain nombre d’étapes de traitement du matériel, indissociables les unes des autres et aboutissant à un état de stérilité du matériel. Les appareils automatiques mettent en rotation les pièces internes durant l’injection des produits et de ce fait les irriguent mieux. Ils injectent un désinfectant efficace avant le lubrifiant classique et projettent le désinfectant également sur la face externe. Pour finir ils injectent de l’air sous pression après l’injection du désinfectant et du lubrifiant pour améliorer le nettoyage interne et vidanger l’instrument.

Mais la non possibilité de mettre les instruments sous sachet rend le stockage des instruments et leur traçabilité aléatoire.

Leur cycle de stérilisation est raccourci autant que faire se peut, ce qui permet de gagner du temps. Et c’est important : 36,8 % font de un à 3 cycles par jour et 26,5% de 3 à 5.

Mais 58,1 % pensent que les instruments s’abiment plus vite. Les pannes rencontrées, sont dues quelques fois à des joints qui s’usent, à un problème électronique ou à la corrosion des adaptateurs, mais dans l’ensemble vous êtes satisfaits du SAV.

Les améliorations à apporter sont indéniablement sur le séchage interne en toute fin de cycle par le passage de l’air insuffisant. Il reste toujours de l’eau et parfois de l’huile en interne et en externe du corps des rotatifs. Les raccords de turbine devraient être universels et il serait judicieux de prévoir un système pour la désinfection des pièces à main des détartreurs.

Face aux exigences légales, la traçabilité s’impose : il faut être en conformité avec la réglementation et le prouver. Il devient donc indispensable aujourd’hui que ces machines évoluent vers la possibilité de mettre les instruments sous sachet et donc permettre un stockage des instruments moins aléatoire. Ce jour-là, plus aucun cabinet ne pourra se passer de ces aides précieuses qui assurent la sécurité de tous en un temps record.

Normes de recommandation :

1. Faire fonctionner à vide l’instrument avec son spray durant une dizaine de secondes, pour rincer les tuyaux de fluides.
2. Laver la face externe, soit avec une brosse et un détergent, soit en auto laveur. Le lavage dans un appareil à ultrasons ne convient pas : il détériorerait l’instrument.
3. Injecter le lubrifiant recommandé par le fabricant, suivant ses instructions (Certains fabricants recommandent de lubrifier leurs instruments après la stérilisation).
En particulier pour les instruments fonctionnant à l’air, chasser le surplus de lubrifiant au moyen d’air sous pression.
4.Oter les traces d’huile et nettoyer les fibres optiques à l’alcool.
5. Emballer.
6. Stériliser. Tant l’autoclave classique que le chémiclave peuvent être utilisés. Le stérilisateur à air chaud ne convient pas à cause de la durée du cycle de stérilisation et de la température élevée.
7. Avant de réutiliser l’instrument, le faire fonctionner durant quelques secondes à vide, avec son spray.
 

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