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Une protéine serait capable d’empêcher l’apparition des métastases

jeu. 15 décembre 2011

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LAUSANNE, Suisse: Une équipe de l’institut suisse de recherche expérimentale contre le cancer (ISREC) et de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), a découvert qu'une simple protéine, la périostine, pourrait être la clé pour bloquer le développement de métastases qui constituent l'un des grands risques de complications pour les malades atteints d'un cancer.

Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles options thérapeutiques pour traiter les cancers avancés.
Sans cette protéine existant naturellement dans le corps, les cellules cancéreuses diffusées à partir d'une tumeur maligne initiale ne peuvent se développer ailleurs en métastases, à savoir en nouvelles tumeurs. On sait déjà qu'une tumeur diffuse dans le corps des cellules cancéreuses et que seules certaines de celles-ci, les "cellules souches cancéreuses", sont capables de développer des métastases, à condition de trouver un terrain propice, ce que les cancérologues appellent une "niche".

Les chercheurs ont pu isoler la périostine dans ces niches chez la souris et démontrer chez ce rongeur que sans cette protéine, il n'y a pas de métastase."Sans cette protéine, la cellule souche cancéreuse ne peut pas développer une métastase. Elle disparaît ou devient dormante", explique le Pr Joerg Huelsken de l'EPFL, qui cosigne l'article publié dans la version en ligne du magazine Nature,

Les chercheurs affirment que "bloquer le fonctionnement" de la périostine "empêche la métastase". Cela a d'ailleurs déjà été réalisé sur des souris. "Nous avons développé un anticorps qui adhère à la protéine et l'empêche de fonctionner", explique le Pr Huelsken. "Nous espérons de cette façon être capables de bloquer le processus de formation des métastases".

Mais il n'est pas sûr que la transposition à l'homme soit valable, explique Huelsken : "Nous ne sommes pas sûr de trouver un anticorps équivalent qui fonctionnera chez les humains".

En outre, il n'est pas non plus certain que le blocage de l'action de cette protéine entraîne aussi peu d'effets secondaires chez l'homme que ce qui a pu être observé chez la souris.

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