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UNECD, une victoire de plus remportée face au CLESI, le combat continu.

Manifestation des étudiants qui a eu lieu le 14 mars 2014. Depuis les associations et leurs partenaires se battent pour lutter contre l´école PESSOA/CLESI (Photo UNECD)

dim. 20 novembre 2016

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AIX EN PROVENCE, France : Le 27 novembre au plus tard, le l’ESEM-Clesi, ex-université Fernando-Pessoa en France, établissement qui délivre des formations privées en santé depuis 2012 doit fermer ses portes et procéder à l’arrêt des cours d’odontologie à Toulon et à Béziers sous peine de 5000€ d’astreinte par jour. Cette décision rendue par le tribunal a également ordonné la publication de ce verdict sur leur site Internet et dans la presse à leurs frais. C'est une victoire historique pour le monde étudiant et la profession mais le combat continu !

Le vice-président de l’Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD), Pierre Cahen, salue dans la fermeture de cette filière du Clesi une « grande victoire pour le monde étudiant ». « Nous ne sommes pas par principe opposés aux établissements de formation privés, car ils existent dans de nombreuses disciplines. Mais il faut que les formations de santé obtiennent l’agrément prévu par la loi, ce qui garantit leur qualité, indispensable pour protéger les patients.»

Selon le journal Le Monde, Bruno Ravaz, directeur du CLESI assure que l’école va continuer de former les environ 300 étudiants inscrits « en kinésithérapie et sciences humaines », et va proposer à ses 80 étudiants inscrits en première et deuxième années d’odontologie, « un cursus en biotechnologie, centré sur les matériaux, les prothèses, la radiologie, qui permettra à nos étudiants de créer les robots qui remplaceront les dentistes ». Pour ceux que ce programme n’enthousiasmerait pas, « nous ferons en sorte de rembourser leurs frais de scolarité », assure-t-il.

Concernant l’odontologie, le combat continue. Une information judiciaire a été ouverte en 2013, suite à différentes plaintes au pénal, pour « infraction au code de l’éducation » et « tromperie sur les qualités substantielles d’une prestation de service, avec des coûts d’inscription élevés pour les familles et une qualité de formation ne présentant pas les garanties nécessaires ». Le procès pour tromperie et abus de confiance est toujours en cours et l'UNECD soutiendra l’action des étudiants escroqués. L'UNECD espère que la décision rendue le 27 septembre va accélérer la suite.

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