DT News - France - Vous ne pouvez pas toujours obtenir ce que vous voulez (sauf, si vous le demandez clairement !)

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Vous ne pouvez pas toujours obtenir ce que vous voulez (sauf, si vous le demandez clairement !)

Pige de teintier placée, dans le même plan que les dents, s'assurant que la pige et le numéro correspondant de la teinte soient dans la photo. (Photo fournie par Laura Kelly et le Dr Jeff Morley)
Laura Kelly, prothésiste, USA

Laura Kelly, prothésiste, USA

mar. 21 septembre 2010

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Soyons honnête : il y a des fois où votre prothésiste ne livre pas ce que vous aviez prévu, si clairement, dans votre esprit. Un peu plus de translucidité ou une couleur gingivale spécifique; une rotation moyenne mineure sur une prémolaire ou une face occlusale, juste un peu trop large.

Il y a vingt ans, quand j'ai commencé ma carrière de prothésiste de laboratoire, nous n’avions, seulement, que quelques outils à notre disposition.
Des croquis faits, à la hâte, à l'arrière de carnets d’ordonnance, quelques crayons de couleur pour indiquer la teinte de base, le niveau incisif, ou certaine autre instruction spécifique ; et parfois, des modèles pré-op. étaient envoyés.
Rétrospectivement, je m’étonne de ce que nous avons pu réaliser, compte tenu de ces outils de communication limités. Pourtant c'était le meilleur que les dentistes pourraient fournir au prothésiste, et nous avons dû travailler avec ce que nous avions. Il était stimulant de créer des résultats précis pour, disons, une seule couronne antérieure.

Souvent il y avait des navettes entre le laboratoire et le cabinet ou des réunions supplémentaires, pour ne pas mentionner les remakes, coûteux pour chacun. Comme nous nous sommes améliorés, nous avons réussi, mais ce ne fut pas facile.

L’avancée fulgurante, de ces deux décennies, à l'ère de l’appareil photo numérique, de l'e-mail et de Skype et la façon dont nous travaillons ensemble s’est, instantanément, et pour toujours, transformée. Nous ne devons plus supposer, imaginer ou essayer de faire avec des fac-similés ou de simples mots. Ces outils ont complètement changé la façon dont le dentiste et le prothésiste de laboratoire ont fait évoluer leur partenariat, et tout le monde, patient inclus, a été le bénéficiaire de cette technologie.

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Imaginez si vous deviez travailler sans appareil photo numérique aujourd'hui : Film. Développement. Impression. Attente. Temps. Flou. Refaire. Encore attendre.

Avec la technologie numérique d'aujourd'hui, le clinicien peut immédiatement déterminer si les informations de la photographie transmettront, de manière adéquate, tout ce qui est nécessaire au prothésiste.

De nombreux cas exigent plus d'une nuance de teinte, décrites dans la zone de teinte, sur la prescription, et la photo du visage entier, des vues rétractées et latérales, font toute la différence pour le prothésiste, travaillant sur vos cas.

Une fois l'image capturée, l'e-mail peut transférer les informations, presque instantanément, permettant au dentiste de choisir un prothésiste, n'importe où dans le pays. Cela permet au dentiste de travailler avec le prothésiste avec lequel il peut travailler au mieux, indépendamment de la géographie. Le prothésiste, en retour, peut envoyer des images préliminaires de sa cire et de son biscuit, et des images de l'étape finale, pour approbation du dentiste. Les deux parties peuvent alors avoir confiance que le travail a été fabriqué, exactement comme prévu par le dentiste et le patient.

Ce processus d'instruction, de rétrocontrôle et d'ajustement a permis, à plus de dentistes, de livrer un produit, de plus en plus sophistiqué, créé par plus des prothésistes cliniquement plus astucieux et affinés, en moins de temps, et avec plus de précision, depuis le début.

Un prothésiste de laboratoire préférerait toujours travailler avec une photographie et préférerait ce niveau d'information ; ainsi, ces outils sont devenus la nouvelle norme de soins.

Il doit être dit, qu'en plus de l'augmentation des résultats prévisibles, l'utilisation de ces outils de communication augmente la rentabilité, tant pour le prothésiste que pour le dentiste.

Quand vous envisagez le coût de remakes et des retouches, aussi bien que l'envoi des travaux, dans les deux sens, sans mentionner l'insatisfaction du patient de ces frustrations, les économies sont réelles et les profits le sont également.

Quand les professionnels investissent plus de temps, au début, et évitent des erreurs coûteuses, les avantages sont tangibles.

Même avec ces technologies améliorées, l’outil plus important, dont nous disposions, est le temps que le dentiste et le prothésiste investissent, l’un dans l'autre.

En prenant le temps de se rencontrer et de discuter des cas, d’être clair sur les attentes mutuelles et l’octroi d’une rétroaction immédiate, de l’un à l'autre, le dentiste et prothésiste peuvent construire une relation de travail forte, qui peut durer des années, voire des décennies.

Les laboratoires vous évaluent, aussi.

Nous savons tous que les dentistes évaluent, constamment, leurs prothésistes et leurs relations, mais il en va de même, pour les prothésistes.

Quand nous recevons un cas d'un client qui communique bien, signale des attentes claires, travaille dans un partenariat collaboratif et livre un rétrocontrôle franc et opportun, nous savons que nous devons être sur nos gardes et qu’il nous défie de rendre notre meilleur.

Quand nous travaillons avec un dentiste, qui envoie des empreintes nettes, des photographies bien centrées et qui nous prévient de l'arrivée du cas, nous savons que le dentiste est sérieux et que ses attentes sont élevées.

A contrario, quand les empreintes sont déformées, les limites illisibles ou les prescriptions incomplètes, il véhicule un message très différent, en effet. Peut-être, cela n'a-t-il pas d'importance, pour quelques dentistes ? Peut-être, faire, à peu près n’importe quoi ? Peut-être votre cas peut-il attendre ?

Dans beaucoup de grands laboratoires, les prothésistes le mieux formés sont assignés aux cas du premier dentiste (celui qui a envoyé les empreintes nettes) parce que leur temps a trop de valeur pour travailler avec de pauvres matériaux et informations.

Voici un petit secret : les prothésistes sont naturellement complaisants et nous voulons vous impressionner, vous contenter et répondre à vos besoins.

Si vous voulez que les meilleurs prothésistes travaillent sur vos cas, faites votre devoir de leur envoyer le meilleur, de communiquer avec eux jusqu'à ce que vous travailliez, comme une machine bien huilée et exigez de l'excellence, en retour. La façon dont vous communiquez les affectera tous.

Dans la dentisterie moderne, il est facile d'agir bien. Nous avons les outils. Nous avons les normes. Nous avons le désir. Nous pouvons travailler mieux, ensemble. Dites-nous juste ce que vous voulez et nous pouvons vous le livrer.

Quand vous cherchez un nouveau labo…

- Appelez, présentez-vous, dites ce que vous recherchez et ce qui ne fonctionne pas dans votre relation avec votre labo actuel. (Nous devons savoir ce que vous n’aimez pas, de sorte que cela ne soit jamais reproduit.)
- Demandez à voir des photos de leur travail, et demandez à savoir qui reçoit les e-mails avec les photos que vous allez attacher à vos cas.
- Demander comment le labo assigne votre cas à un prothésiste et demandez à parler directement au prothésiste avec vous travaillerez.
- Visitez le laboratoire, si possible, ou utilisez Skype pour des communications instantanées en ligne.
- Demandez qu’une photo du biscuit vous soit envoyée, par courrier électronique, pour approbation, avant finition du cas. Cela économise du temps et le dentiste peut donner des réactions utiles, à un moment où les modifications sont faites facilement.
- Prévoyez des réunions trimestrielles, par téléphone, ou en personne, pour discuter de comment tout progresse ; engagez-vous à des réunions régulières.
- Demandez à d'autres dentistes quelle a été leur expérience avec le laboratoire que vous envisagez.
- L'externalisation de cas à l’étranger a augmenté, dans la profession de laboratoire. Si c’est important de vous, vous voudrez peut-être vous enquérir d’où vos restaurations sont faites.

Qu’inclure ?

- Des empreintes précises, arcades complètes
- Occlusion
- Photos
- Arc facial ou stick bite (NdT : technique d’enregistrement de l’occlusion, à la silicone d’occlusion, dans laquelle on fait mordre le patient, sur un bâtonnet, pour éviter l’intercuspidation maximale et vérifier le parallélisme avec le plan bipupillaire)
- Modèles préopératoires
- Modèles de provisoires ou wax-up de diagnostic, pour le suivi
- Instructions précises

Les labos vous évaluent par :

- Qualité de l’empreinte, libre de tirage, de distorsions ou de vides sur les bords.
- Photographies envoyées avec l’onglet de la teinte désirée, ainsi que la teinte du moignon, pour les restaurations tout-céramique.
- Prescriptions détaillées, avec une note : «appel pour discuter», écrite sur les cas qui exigent plus de communication.
- Votre volonté d'être ouvert à la rétroaction. Demandez à votre prothésiste ce que vous pouvez faire pour rendre son travail plus facile et il en sera heureusement surpris.
- Votre commentaire doit être direct et honnête. Les prothésistes besoin de savoir ce que vous aimez et ce que vous n'aimez pas afin de s'améliorer et de répondre à vos attentes.

Contact Info

Laura Kelly peut être contactée à :
laura@lkdentalstudio.com.

 

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